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 Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790)

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calbo
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MessageSujet: Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790)   Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790) Icon_minitimeLun 22 Oct - 20:52

Così fan tutte est un opéra-bouffe en deux actes, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret de Lorenzo da Ponte, et créé le 26 janvier 1790 au Burgtheater de Vienne. Le titre complet en est Cosi fan tutte (ossia La scuola degli amanti), que l'on peut aussi rendre par Toutes les mêmes, ou l'École des amants.

Fiordiligi soprano

Dorabella, sa soeur, soprano

Guglielmo,officier, amant de Fiordiligi basse

Ferrando, officier, amant de Dorabella ténor

Despina, servante de Fiordiligi et de Dorabella soprano

Don Alfonso, un vieux philosophe basse

Acte I

La scène s'ouvre sur une taverne où Don Alfonso, cynique à souhait, discute vivement avec deux jeunes soldats de ses amis, Guglielmo et Ferrando. Les jeunes gens prétendent que leurs fiancées sont fidèles et honnêtes (La mia Dorabella capace non è), alors qu'Alfonso tente de leur faire comprendre que la fidélité des femmes relève de l'utopie (E la fede delle femmine come l'araba fenice). Alors que la conversation s'envenime, Alfonso propose un pari : il devra leur montrer que la femme est inconstante... en particulier leurs fiancées. Pour cela, ils acceptent de se soumettre à sa volonté et de tenter de séduire leurs propres fiancées sous un déguisement pittoresque. L'enjeu : 100 sequins. Certains de leur victoire, ils rêvent déjà de ce qu'ils feront avec cette somme rondelette (Una belle serenata).
Dans leur jardin, Fiordiligi (la fiancée de Guglielmo) et sa sœur Dorabella (fiancée à Ferrando) contemplent les portraits de leurs bien-aimés (O guarda, Sorella!). Elles demandent à l'Amour de les punir si jamais elles changeaient d'amants. Alfonso survient, la mine défaite (Vorrei dir e cor non ho), leur annonçant que leurs fiancés doivent partir le jour-même pour le régiment. Suit une scène d'adieux déchirants, qui rassure les jeunes soldats : comment des fiancées si attachées pourraient-elles un jour changer de caractère ? Alfonso ne s'en amuse que davantage. La scène se termine sur les voeux que les trois forment pour que les vents les plus doux accompagnent la traversée des deux soldats (Soave sia il vento).
Despina, la servante des deux jeunes femmes, prend l'événement avec philosophie : deux amants partent à la guerre, s'ils en reviennent un jour, tant mieux, sinon, encore mieux (deux de perdus, dix de retrouvés !). Elle prétend qu'il n'y a rien de moins fidèle qu'un homme, surtout un soldat (In uomini, in soldati sperare fedeltà). Qu'elles se divertissent donc ! Les amantes sont scandalisées par un tel raisonnement... Contre un peu d'or, Alfonso convainc Despina de l'aider dans son entreprise, sans toutefois lui en dévoiler les ficelles. Elle ignorera en effet que les deux étrangers qui viendront présenter leurs hommages à ses maîtresses ne sont autres que leurs amants prétendument partis. Il les lui présente déguisés (Alla bella Despinetta vi presento amici miei), et leur allure n'est pas si belle à voir (des antidotes à l'amour, prétend-elle). Ses maîtresses surviennent, et surprennent les deux étrangers dans leur maison. Alfonso revient, prétendant retrouver là deux des meilleurs amis qu'il ait jamais eus. Les deux jeunes gens commencent une cour assidue, mais les deux amantes refusent d'en entendre davantage. Elles se retirent après avoir vanté leur constance et leur fidélité malgré l'absence de leurs deux fiancés (Come scoglio immoto resta). Les deux soldats sont persuadés que le pari est gagné (E voi ridete?). Alfonso tempère leurs ardeurs et prépare la seconde phase de son plan de bataille.
Tristes et alanguies, Fiordiligi et Dorabella se plaignent de leur sort, lorsque les deux "étrangers" arrivent, suivis d'Alfonso : ils auraient bu de l'arsenic afin d'abréger les souffrances que leur imposent les deux jeunes femmes si cruelles avec eux. Restées seules avec les deux agonisants, elles s'attendrissent. Le médecin survient (Eccov'il medico) : il s'agit de Despina travestie, qui, par une méthode mesmérienne, va sauver les deux empoisonnés. Alors que les deux femmes sont de plus en plus attendries, les mourants ressuscitent et, dans un délire idyllique, les prennent pour des déesses (Dove son?...). Puis, ils réclament chacun un baiser, ce qui fait reculer les deux sœurs (Dammi un bacio, o mio tesoro).

Acte II

Despina provoque les deux sœurs (Andate là, che siete due bizarre ragazze) et ne s'explique pas leur comportement lors de la scène précédente. Elle se lance dans un cours (Una donna a quindici anni...) sur ce que devrait savoir et faire une femme dès l'âge de 15 ans, (entre autres savoir où le diable a la queue!). La voilà partie, et les deux sœurs se mettent à y réfléchir. Elles choisissent chacune celui des deux dont elles auront à subir les assiduités (Prenderò quel brunettino). Alfonso survient et invite les deux jeunes femmes à venir assister à un beau spectacle dans le jardin: les deux amants interprètent une pastorale (Secondate, aurette amiche) en l'honneur des sœurs, qui trouvent cela ridicule. Alors Alfonso et Despina rapprochent les deux couples, qui partent chacun de leur côté pour se promener et badiner.
Guglielmo feint un malaise devant Dorabella, il la séduit jusqu'à lui offrir un pendentif en forme de cœur, et prendre le portrait de Ferrando qu'elle porte dans un médaillon (Il core vi dono). Après une brève résistance, elle cède à ses avances. De son côté, Ferrando bataille avec Fiordiligi (récitatif accompagné Barbara! Perché fuggi? puis air Ah lo veggio, quell'anima bella...), croit vaincre, puis cède, désespéré. Fiordiligi veut le rattraper (Ei parte... senti... ah no...) puis réfléchit et demande pardon, dans une prière, à son amant Guglielmo parti à la guerre et qu'elle a failli trahir (Per pietà ben mio perdona...)
Les deux conquérants se retrouvent (Amico, abbiamo vinto!), Ferrando persuadé que le refus qu'il a essuyé a également été infligé à Guglielmo. Guglielmo, lui, est ravi d'apprendre que Fiordiligi lui est restée fidèle... mais il doit bien avouer à son ami que Dorabella a cédé (Il mio ritratto! Ah perdida!). Il admet pourtant que le caractère des femmes n'est pas toujours celui qu'on espère (Donne mie, la fatte a tanti...). Ferrando, resté seul, a du mal à voir clair dans son âme, partagée entre la colère d'avoir été trahi et l'amour qu'il éprouve toujours pour Dorabella (récitatif accompagné In qual fietro contrasto puis cavatine Tradito, schernito).
Alfonso le rejoint, accompagné de Guglielmo, qui réclame sa part de l'enjeu en faisant valoir de manière cruelle à Ferrando que Dorabella pouvait difficilement résister à un tel bourreau des cœurs, et qu'au contraire, Fiordiligi n'aurait jamais pu trahir un homme tel que lui. Alfonso lui fait valoir qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours (foll'è quel cervello che sulla frasca ancor vende l'uccello).
Dorabella avoue qu'elle s'est laissé prendre facilement au piège de l'amour mais qu'elle trouve cela délicieux (E' amore un ladroncello), tandis que Fiordiligi le lui reproche. Celle-ci échafaude un plan pour sauver les deux couples en péril: les sœurs se déguiseront en soldats pour aller retrouver incognito leurs amants véritables. Toutefois, avant qu'elle n'ait pu mettre son plan à exécution, (Fra gli amplessi) Ferrando survient (Ed intanto) et réussit finalement à la séduire. Guglielmo, qui a assisté à la scène, ne cache pas sa colère (Oh poveretto me). Ferrando se permet alors de lui rendre la monnaie de sa pièce. Alfonso leur propose la solution pour les punir : les épouser. Il leur chante les vers suivants:

Tutti accusan le donne, ed io le scuso
Se mille volte al dì cangiano amore;
Altri un vizio lo chiama ed altri un uso,
Ed a me par necessità del core.
L'amante che si trova alfin deluso
Non condanni l'altrui, ma il proprio errore;
Già che giovani, vecchie, e belle e brutte,
Ripetetel con me: «Così fan tutte!»
La scène finale est celle des noces (Fate presto, o cari amici) preparées par Despina; les deux couples font leur entrée (Benedetti i doppi coniugi) boivent ensemble... Alfonso introduit le notaire, qui n'est autre que Despina travestie une fois de plus (Augurandovi ogni bene) pour lire le contrat, lecture abrégée par l'enthousiasme des deux épouses qui signent bien vite... Alors on réentend la fanfare qui avait accompagné le départ des deux soldats vers le régiment (Bella vita militar). Alfonso feint la panique devant le retour imminent des militaires. Les deux sœurs cachent leurs nouveaux époux dans une salle attenante, et s'en remettent à Alfonso. Vite rhabillés, les deux soldats font leur apparition (Sani e salvi). Tout le monde feint la surprise... Les amants s'étonnent de l'accueil glacial que leur réservent leurs promises... Puis ils découvrent le notaire... qui, au grand dam des deux sœurs, se révèle être Despina... tandis que Ferrando ramasse le contrat de mariage ! les deux soldats laissent enfin éclater leur colère... les sœurs demandent pardon en les empêchant d'entrer dans la chambre où sont censés se cacher leurs nouveaux époux. Ils y entrent malgré tout et en ressortent à moitié déguisés à nouveau (A voi s'inchina). Les trois femmes n'en reviennent pas, notamment Despina qui découvre qu'elle a été l'instrument ignorant de cette machination. Alfonso admet enfin qu'il est responsable de cet imbroglio de mauvais goût (V'ingannai ma fu l'inganno). Il les réconcilie et tout est bien qui finit bien (Fortunato è l'uom)...

Source : wikipédia
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MessageSujet: Re: Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790)   Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790) Icon_minitimeJeu 24 Avr - 11:43

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MessageSujet: Re: Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790)   Cosi Fan Tutte (Mozart, 1790) Icon_minitimeMer 30 Avr - 21:10

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Honneur aux femmes :

Fléming en Fiordiligi est excellente malgré quelques inégalités dans les récitatifs vite oubliées tant les deux arie sont remarquables. Von Otter en Dorabella est également remarquable; il n'y a rien à redire à l'interprétation. On retiendra le nom d'Adelina Scarbelli pleine de vie et de fraicheur et qui fait effectivement de Despina la rouée qu'elle est et qui prend en pleine face le coup de l'arroseur arrosé.

Les hommes maintenant :

Franck Lopardo est un Ferrando très correct mais par trop inégal. Son deuxième aria rattrape cependant en grande partie le reste de son interprétation. Olaf Bär est un beau Guglielmo mais il pourrait être plus mordant qu'il n'est. Dommage car il a la voix du rôle. Michele Pertusi chante avec bonheur le rôle de Don Alfonso auquel il donne une morgue sans égale. La aussi il n'y a rien à redire face à une telle interprétation.
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